L'Arbre de vies, c'est d'abord le chêne qui arrête le regard d'Antoine : un chêne foudroyé, fendu mais reverdi, que son grand-père a imposé comme emblème de la vitalité. C'est aussi l'arbre généalogique, avec les rameaux des générations, le feuillage familial ; c'est encore l'espoir séculaire d'une forme de paradis. Un soir d'automne 1867, Antoine Couthon se rappelle l'après-midi de thermidor 1794 où il apprit la mort de son père (l'ami paralytique de Robespierre). Pendant la nuit, il revit - comme on dit - sa vie. Espace, temps, multipliés par les biais et les remous de la mémoire ; récit où l'histoire et l'imaginaire s'imbriquent. Le roman commence en Auvergne, par une partie de jeu de l'oie. Il gagne ensuite Paris, pour la Révolution ; la Russie, pour une campagne désastreuse ; l'Italie, pour y vieillir. Cependant, Antoine déchiffre peu à peu l'énigme qui veut qu'on soit l'enfant de son enfant. Il éprouve une sourde inquiétude. Qui suis-je ? grand-père, père, fils, petit-fils ? Peut-être chacune de ces figures simultanément car tout va très vite dans cette fabuleuse machinerie des temps entremêlés où l'homme apparaît comme une imprévisible mosaïque d'événements.
Où l'on retrouve Victor B., le photographe de presse amoureux des chats, héros des romans noirs de J.-F. Vilar. Victor rentre à Paris, après trois années de captivité à l'étranger. Nous sommes en novembre 1989 et le mur de Berlin commence à s'écrouler.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Une biographie de ce logicien autrichien, né en 1889, mort en 1951, qui influença le mouvement appelé le Cercle de Vienne. Certaines de ses oeuvres furent découvertes après sa mort.
Ce volume réunit des études, des souvenirs, des récits dispersés dans des publications algériennes et françaises, ainsi que trois textes qui devaient figurer dans la suite au roman autobiographique Le fils du pauvre, que Mouloud Feraoun projetait d'écrire. On a joint à ce recueil les quatre premiers chapitres de son roman L'anniversaire auquel il travaillait encore à la veille même de son assassinat. Les qualités de conteur et d'analyste éclatent dans toutes ces pages, qu'il s'agisse de celles consacrées à Albert Camus, aux coutumes de sa Kabylie natale, à un voyage en Grèce, à la littérature algérienne ou à ses souvenirs d'adolescence. A retrouver ainsi tant d'intelligence, de sensibilité, de pouvoir créateur s'avive le regret d'une mort injuste qui, le 15 mars 1962, faisait disparaître l'un des plus grands écrivains d'Algérie.
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Une étude de l'oeuvre de l'écrivain autrichien, porte-parole de la jeune génération contestataire dans les années 60, auteur de L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty.
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12 récits ayant pour thème la nativité du Christ, récits dont certains ont traversé les siècles comme les rois Melchior, Gaspard et Balthazar, Eve aux pieds de l'enfant, l'adoration des animaux, d'autres contemporains, racontés lors de veillées nocturnes.
Un héros rêveur qui se prend pur John Lennon. Par l'auteur de Blues de l'argot et Yaourt mode d'emploi.
La propriété la plus troublante de la vie est sans doute le renouvellement continu de ses formes. Son caractère d'innovation permanente est au coeur des problèmes scientifiques, philosophiques et moraux, que pose la biologie moderne. C'est dire l'importance d'une réflexion générale sur les mécanismes de cette innovation. Innovation dans les structures biologiques elles-mêmes d'abord. Innovation, bientôt, par la sexualité qui transforme les comportements et l'organisation sociale des espèces ; à travers l'histoire naturelle de la sexualité, souvent pittoresque, qui nous est contée ici, se présente une véritable "évolution buissonnière". Innovation, enfin, dans les sociétés humaines, sur la base de mécanismes nouveaux de stockage et de réemploi de l'information. A ce niveau, son analyse conduit l'auteur à nous présenter sa propre position dans le grand débat d'aujourd'hui, sur l'importance des contraintes biologiques dans les comportements humains. Dans un style vif et allègre, se trouvent ici liées indissolublement information scientifique et réflexion philosophique.
David Gregorievitch Eisenberg a mis 50 ans avant de revenir à Kiev... 50 ans qui le séparent du massacre de Babi Yar dont il est un des rares rescapés. David raconte. Il a 15 ans. Avec tout les Juifs de la ville, il est convoqué près du cimetière. Il n'a rien à craindre. Il donne ses papiers, il se déshabille... et c'est l'horreur : courir nu vers les mitrailleuses qui fauchent femmes, enfants, vieillards. David tombe dans la fosse, blessé. Deux jours à survivre parmi les morts. Se sauver. Se réfugier chez son ancienne concierge et rester deux années enfermé dans un appartement avant d'être dénoncé. Il a 17 ans et il se retrouve dans la cellule des condamnés à mort... David raconte simplement, tout simplement, par petites touches, avec humour parfois, l'horreur. Un témoignage afin que la mémoire ne soit pas vaine.
Une pièce de théâtre à un personnage mais à deux voix. Wilnor va écouter la cassette que Marie-Ange, sa femme, restée au pays, lui a fait parvenir. Pièce jouée à Limoges dans le cadre du Festival international de la francophonie, durant ce mois d'octobre.
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Dans ce volume se trouvent réunis des textes écrits par Pierre Boulez entre 1948 et 1962. C'est dire que les plus anciens sont contemporains de ses premières compositions : Première Sonate, Sonatine pour flûte et piano, Soleil des Eaux, que les plus récents datent de l'époque où il achevait le second cahier de Structures et son Portrait de Mallarmé. Dans le même temps qu'il accomplissait son métier de compositeur, Pierre Boulez était porté à en appréhender la signification ; si acquérir la maîtrise de sa technique lui était, d'évidence, une nécessité, faire l'apprentissage du penser musical ne lui semblait pas moins essentiel. C'est pourquoi il s'applique à la critique, une critique poussée parfois jusqu'à la polémique. Qu'il s'agisse de Debussy, de Stravinsky, de Schnberg, de Berg, de Webern, de l'espace de la création musicale contemporaine, ce livre se révèle donc comme un témoin historique fondamental. Le grand compositeur qu'est Pierre Boulez y éclaire admirablement la richesse, la complexité, les contradictions, les problèmes de cette musique qui est celle de notre temps, même si notre temps échoue à la reconnaître. Par là, ce recueil est déjà la somme des acquisitions définitives de la musique moderne et ouvre sur son avenir le plus rigoureux.
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Une anthologie de l'humour belge. Par l'auteur de Le Degré zorro de l'écriture.
Un festin de plats de langue présentés par un amoureux de la littérature : de l'influence du whisky sur la métaphysique de Melville, de la cuisine éléphantesque d'A. Dumas...
Les apparences : juillet, une plage de Méditerranée, chaises longues et parasols, mer trop bleue calme et détente. Seulement il faut se méfier des apparences. Se méfier de Chris, 16 ans. Chris que cet été-là, devient plus attirante que sa mère. Le vacanciers, Vic, Peter et Barbara, Raymond Lassens, Miriam et Dorothée, vont en faire les frais. Touchés, piqués, coulés. Drôle d'été pour les amours. D'autant que c'est une année à méduses. D'où viennent-elles ou comment vont-elles s'inscrire dans le jeu du dés que Chris croit mener à sa guise ? L'adolescent connaît son art et ses armes. Son art : domination ; tous en sont victimes, mère, amant amie. Ses armes : s'offrir à l'un, à l'autre, ici, tout de suite car qui la refuserait ? Le danger vient de Romain Kalidès, chevalier des sables, aventurier immobile des plage Romain qui l'appelle Salomé. Elle n'aime pas ça Chris. Elle n'aime pas qu'il entre dans son jeu ou le fausse. Beau duel en perspective. Duel au soleil, duel nocturne à l'issue des plus inatendues. Non, décidément, il ne faut pas se fier aux apparences. Tel est ce roman, le sixième de Christophe Frank après la Nuit américaine et Josepha.