Filtrer
Support
Langues
Prix
GALLIMARD
-
Le Figaro du 23 janvier 1868 à propos de Thérèse Raquin : «C'est le résidu de toutes les horreurs. Le sujet est simple, le remords physique de deux amants qui tuent le mari mais qui, ce mari tué, n'osent plus s'étreindre, car voici le supplice délicat qui les attend : Ils poussèrent un cri et se pressèrent davantage, afin de ne pas laisser entre leur chair de place pour le noyé. Et ils sentaient toujours des lambeaux de Camille, qui s'écrasait ignoblement entre eux. Enfin, un jour, ces deux forçats de la morgue tombent épuisés, empoisonnés, l'un sur l'autre, devant le fauteuil de la vieille mère paralytique, qui jouit intérieurement de ce châtiment par lequel son fils est vengé... Forçons les romanciers à prouver leur talent autrement que par des emprunts aux tribunaux et à la voirie.» De sa voix chaude, Caroline Breton nous emporte dans le drame passionnel de Thérèse Raquin, héroïne exceptionnelle. Un classique terrifiant et fascinant dans le Paris du XIX? ;e siècle. L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.
-
Etienne Lantier, machineur sans travail, trouve un emploi de mineur à Montsou, dans le nord de la France. Il partage désormais la vie dure et misérable du coron. Quand la Compagnie des Mines veut encore réduire le salaire du travail, la révolte explose. Etienne en prend la tête, persuadé qu'en cette fin de XIX e siècle, le peuple affamé saura se faire entendre. Mais la grève et la répression armée ne font qu'accroître la détresse des plus faibles. Nombre d'entre eux vont y laisser la vie...
-
Au bonheur des dames
Emile Zola
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 9 Mars 2023
- 9782075164375
1864. Denise, jeune provinciale pauvre, débarque à Paris. Pour survivre, elle devient vendeuse au Bonheur des Dames, un grand magasin dont les méthodes révolutionnaires ruinent les commerçants du quartier. Face aux ambissions sans limites de son propriétaire, Octave Mouret, la révolte s'organise chez les petits boutiquiers...
-
Septembre 1891. Zola cherche à échapper au naturalisme, il rêve d'une «peinture de la vérité plus large et plus complexe», ancrée dans la réalité contemporaine. C'est à Lourdes que va naître le renouvellement d'inspiration qu'il attendait. Saisi par ce qu'il voit, il rédige le plan d'un roman sur le pèlerinage et la cité des miracles. Le spectacle de cette foule, dans laquelle se joignent le besoin de surnaturel et la misère physique et sociale, va le hanter durablement. En septembre 1892, il a l'idée des Trois Villes, trilogie romanesque dont le héros est un prêtre, Pierre Froment. Son trajet le conduira de l'espoir d'un christianisme régénéré à l'acceptation d'une autre religion, celle de la science. À la peinture d'une cour des miracles modernes (Lourdes, 1894, qui sera mis à l'index) succèdent des intrigues vaticanes entrelacées à l'histoire d'une passion dévorante (Rome, 1896), puis les scandales politiques, les attentats anarchistes, la finance, la prostitution, l'art, la «cohue» parlementaire (Paris, 1898). Outre le texte des Trois Villes, la présente édition donne à lire des transcriptions des manuscrits préparatoires, dont plusieurs sont inédites, ainsi que les Journaux que Zola tint lors de ses voyages à Lourdes et à Rome, et qui sont des chefs-d'oeuvre de reportage.
-
L'Assommoir : Version abrégée
Emile Zola
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 10 Octobre 2024
- 9782075203333
Gervaise est blanchisseuse, Coupeau ouvrier. Un couple uni qui tente d'échapper à la misère par un travail acharné. Mais comment résister au «vitriol», cette terrible eau-de-vie qui fait des ravages chez les clients de l'Assommoir ? Quand Coupeau sombre lui aussi dans l'alcoolisme, Gervaise parviendra-t-elle à sauver sa famille d'une déchéance inexorable ?
-
Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire Tome 1
Emile Zola
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 1 Juin 1960
- 9782070105892
«Les Rougon-Macquart, roman, se dresse contre la société bourgeoise dont son auteur attaquait déjà les bases esthétiques
dans ses campagnes contre le salon officiel, protégé par l'Impératrice, contre le régime que, journaliste, il fouette de plus en plus ouvertement dans la Tribune. Le 31 juillet 1869, il célèbre à sa manière le centenaire de Napoléon I?? en remarquant que ce sont les morts qu'il faudrait convoquer à cette belle fête, la fête d'un peuple d'égorgés. Dès le premier roman, La Fortune des Rougon, où l'on voit les ridicules sordides des partisans de Napoléon III, en Provence, lors du coup d'État, dès le second, La Curée, où les arrivistes se transforment en parvenus, Zola attaque un régime de boue, de lâcheté, de terreur qui ne s'avoue pas. Les cortèges de Plassans, menés par la petite Miette enveloppée dans les plis du drapeau rouge, jetant la terreur sur leur passage parmi les notables, ne sont que le prologue aux apocalyptiques cortèges de Germinal, encore dans les limbes. Le jeune écrivain a taillé, en bûcheron, son contrefeu. Il sait où il va. L'avenir l'appelle, le romantisme le pousse. Il veut être prométhéen. L'hérédité, l'homme physiologique, le roman expérimental, l'ombre de Balzac, la découverte de la condition ouvrière, l'amour de la République, la haine de l'Empire, le naturalisme transcendant le réalisme, il domine ces masses mouvantes, en puissant forgeron à lorgnon. Il brasse un monde.» Armand Lanoux. -
Camarade de jeunesse de Cézanne, ami et défenseur de Manet et des impressionnistes, Zola a résumé dans L'oeuvre toute son expérience du milieu et des problèmes de la peinture sous le Second Empire et les premières décennies de la IIIe République. Document de premier ordre sur ces « Refusés », ces « plein-airistes » que nous considérons comme les fondateurs de la modernité, L'oeuvre dit aussi la tragédie d'un homme, Claude Lantier, tempérament romantique hanté par des rêves d'absolu, le désir de « tout voir et tout peindre. Des fresques hautes comme le Panthéon ! Une sacrée suite de toiles à faire éclater le Louvre ! » Mais, devant l'incompréhension de l'époque, l'absolu du rêve deviendra celui de la détresse, et Claude, qui a commencé comme Manet, aura la même fin que Van Gogh.
-
Mallarmé, le 18 mars 1876, écrivait à zola à propos de son excellence eugène rougon : " un intérêt profond s'y dissimule admirablement sous le hasard plein de plis et de cassures avec lequel le narrateur d'aujourd'hui doit étoffer sa conception.
Je considère votre dernière production comme l'expression le plus parfaite du point de vue que vous aurez à jamais l'honneur d'avoir compris et montré dans l'art de ce temps. dans l'attrayante évolution que subit le roman, ce fils du siècle, son excellence marque encore un point formidable : là où ce genre avoisine l'histoire, se superpose complètement à elle et en garde pour lui tout le côté anecdotique et momentané, hasardeux.
Quelle acquisition subite et inattendue pour la littérature que les anglais appellent la fiction ! "
-
Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire Tome 2
Emile Zola
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 23 Octobre 1961
- 9782070105908
«Dans l'esprit d'Émile Zola, Les Rougon-Macquart constituaient un tout, un unique et grand ouvrage composé de vingt romans qui en étaient, en quelque sorte, les chapitres successifs. Par un phénomène d'usure courant, les oeuvres ainsi composées ont tendance à se défaire, à revenir aux éléments constitutifs. Les Rougon-Macquart n'ont pas totalement échappé à cette érosion, dont l'agent le plus efficace a été la publication multiple des romans isolés, L'Assommoir, Nana, La Curée, etc., romans en quelque sorte autonomes, au détriment des romans de liaison ou d'infrastructure, tels que La Conquête de Plassans ou Son Excellence Eugène Rougon. Paradoxalement, le prodigieux succès de certains des romans a fini par nuire à l'ensemble. Il n'en demeure pas moins que l'ouvrage constitue un tout, que son dessin demeure parfaitement lisible, qu'il ressemble assez à ces monuments romains que le temps a attaqués sans réussir à les défigurer. Venant après des éditions fragmentaires trop nombreuses, nous avons voulu rendre à cette publication la structure conforme aux desseins de l'auteur. Voilà pourquoi aussi, respectant cette unité organique, le travail d'analyse portant sur chacun des romans (que l'on trouvera à la suite du texte, en fin de chaque volume, avant les notes et variantes) a été complété par une étude synthétique, la préface d'ensemble,
que le lecteur trouvera en tête du premier volume. Le caractère d'unité des Rougon-Macquart, gigantesque roman du Second Empire, est ainsi volontairement souligné par les présentateurs.» Armand Lanoux. -
Les trois villes Tome 3 ; Paris
Emile Zola
- GALLIMARD
- Folio Classique
- 25 Septembre 2002
- 9782070417247
Dans Paris, qui peut être lu pour lui-même, prend fin l'histoire de Pierre Froment. Ce jeune prêtre tourmenté par la perte de la foi, chez qui Zola a mis beaucoup de lui-même, va trouver à Paris la réponse à ses angoisses, découvrir par le travail et l'amour de nouvelles raisons de vivre. Ce roman est aussi un immense drame social, une chronique exacte et animée de la vie politique française au moment du scandale de Panama et des attentats anarchistes, une peinture foisonnante du Paris moderne, de tous ses lieux, de tous ses mondes, un hymne à la ville-lumière, reine de l'univers et créatrice de l'avenir.
Dans la lignée de Balzac et de Victor Hugo, Zola apporte sa contribution au grand mythe romantique de Paris, au moment où s'achève le XIXe siècle.
-
Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire Tome 4
Emile Zola
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 12 Novembre 1966
- 9782070105922
Le quatrième volume des Rougon-Macquart réunit quatre romans de la maturité. L'Oeuvre, qui paraît en 1886, fait revivre les années fiévreuses qui précédèrent l'éclosion de l'impressionnisme. La Terre, publiée en 1887, est le seul grand et vrai roman paysan de notre littérature et aussi plus que cela : une mythologie de la Fécondité et de la Mort. Le Rêve (1888) prétend proposer une explication naturaliste de la foi des humbles. Mais ses personnages d'enluminure s'accordent plutôt au renouveau mystique qui marqua la fin du siècle. On revient à un insolite plus brutal avec La Bête humaine en 1890, où l'on retrouve quelques-uns des symboles élémentaires de Germinal. Dans ses «Études et Notes», Henri Mitterand décrit avec précision la genèse de ces quatre romans.
-
Les Rougon-Macquart ; histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire Tome 3
Emile Zola
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Septembre 1964
- 9782070105915
Le troisième volume des Rougon-Macquart comprend : Pot-Bouille, Au Bonheur des Dames, La Joie de vivre et Germinal. Le premier de ces quatre romans est une manière de comédie rosse, un âpre règlement de comptes de Zola avec la morale des bienséances, qu'on a cessé d'opposer depuis dix ans aux audaces de son oeuvre antérieure. Au Bonheur des Dames décrit le monde fiévreux et bariolé des grands magasins qui ont surgi dans le Paris reconstruit à neuf du préfet Haussmann. La Joie de vivre, au titre ambigu, prend les teintes sombres de la souffrance. Ce roman de l'angoisse est l'oeuvre la plus intime de Zola après La Confession de Claude. Depuis sa publication, en 1885, la critique n'a plus jamais cessé de placer Germinal au tout premier rang de la littérature universelle.
-
Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire Tome 5
Emile Zola
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 27 Octobre 1967
- 9782070105939
Le cinquième et dernier volume des Rougon-Macquart contient trois romans. L'Argent (1891) se passe dans les milieux de la Bourse et fait revivre un des plus célèbres scandales financiers de la Ill? République, le krach de l'Union Générale. La Débâcle (1892) est non seulement un de nos grands romans de guerre, mais aussi une des meilleures enquêtes d'histoire que l'on puisse lire sur le désastre de Sedan. Le Docteur Pascal (1893) clôt le cycle par une oeuvre émouvante où Zola se prend directement pour modèle, livrant au lecteur la clé de sa vie sentimentale et celle de ses idées philosophiques : oeuvre-confidence et oeuvre-testament.
-
«Le premier livre de Zola est un recueil de contes. Il ne faut pas voir là un péché de jeunesse : trois autres volumes ont suivi, à des dates bien postérieures, et de très nombreux récits sont demeurés disséminés dans des journaux, revues ou recueils collectifs. En effet, de ses débuts à 1880, Zola a exercé une activité de conteur pratiquement ininterrompue. Et pourtant, dans son oeuvre de fiction, les contes et les nouvelles, relégués à une place marginale, souffrent de la même indifférence que les derniers romans. C'est là l'effet d'un processus
de sélection tout à fait courant, qu'il serait vain de déplorer ; la fortune littéraire de Zola est un fait, qu'il faut prendre comme tel. La renommée de l'écrivain est fondée sur Les Rougon-Macquart aujourd'hui encore, ces romans répondent à la demande d'un public que les contes et les nouvelles ne satisferaient probablement pas. Zola lui-même a, sinon provoqué, du moins autorisé cette exclusion : si, au début de sa carrière, il a mis tous ses soins à organiser la publicité des Contes à Ninon, il semble s'être quelque peu désintéressé, par la suite, du sort de recueils qu'il considérait - il n'a pas hésité à le dire - comme secondaires. La critique a suivi. Ce discrédit a duré longtemps. Alors que, depuis vingt ans, les études consacrées à Zola se sont multipliées, on a porté peu
d'attention à cette partie de son oeuvre. Ce n'est qu'à une date récente que sont apparus des travaux témoignant d'une nouvelle orientation de la critique. Mais il y avait plus grave : une grande partie des textes, peu accessible, était pratiquement inconnue ; il a fallu attendre 1968 pour disposer de l'ensemble de l'oeuvre de Zola conteur. Si, dès 1928, Maurice Le Blond avait fait une tentative en ce sens, enjoignant quelques récits inédits aux recueils publiés du vivant de Zola, cette tentative n'avait guère eu de suites : quelques textes isolés seulement avaient été révélés. On ne dira donc jamais assez les mérites du travail accompli par M. Henri Mitterand, qui, dans son édition
des Oeuvres complètes, a mis au jour et réuni pour la première fois des textes qui demeuraient à l'état de manuscrits ou restaient dispersés dans les collections des divers journaux auxquels avait collaboré Zola.» Roger Ripoll. -
«Je hais les cuistres qui nous régentent, les pédants et les ennuyeux qui refusent la vie. Je suis pour les libres manifestations du génie humain. Je crois à une suite continue d'expressions humaines, à une galerie sans fin de tableaux vivants, et je regrette de ne pouvoir vivre toujours pour assister à l'éternelle comédie aux mille actes divers [...]. Autant de sociétés, autant d'oeuvres diverses, et les sociétés se transformeront éternellement. Mais les impuissants ne veulent pas agrandir le cadre ; ils ont dressé la liste des oeuvres déjà produites, et ont ainsi obtenu une vérité relative dont ils font une vérité absolue. Ne créez pas, imitez. Et voilà pourquoi je hais les gens bêtement graves et les gens bêtements gais, les artistes et les critiques qui veulent sottement faire de la vérité d'hier la vérité d'aujourd'hui. Ils ne comprennent pas que nous marchons et que les paysages changent.» Émile Zola.
-
Lettres croisées ; 1858-1887
Paul Cézanne, Emile Zola
- Gallimard
- Blanche
- 22 Septembre 2016
- 9782070178506
Deux grands artistes, l'un peintre, l'autre écrivain. Deux amis de toujours et pour toujours.
Leur correspondance, publiée séparément (par Grasset pour Cézanne, par le CNRS pour Zola), n'avait pourtant jamais été rassemblée pour rétablir leur dialogue. C'est enfin chose faite.
On sait que Zola a d'abord soutenu l'impressionnisme, et qu'il a consacré de nombreux articles à cette peinture, dont il s'éloigne ensuite. Un des tomes des Rougon-Macquart, L'OEuvre (1886), raconte l'histoire d'un peintre, Claude Lantier, qui, membre de « l 'École du Plein-Air », finit par connaître l'échec, et se suicide. On a fait, à ce propos, deux erreurs : ce peintre aurait pour modèle Cézanne, et c'est l'échec (supposé) de ce dernier que Zola aurait voulu représenter.
Troisième erreur courante : Cézanne se serait brouillé avec Zola à la lecture de L'OEuvre.
Or, comme cette édition l'établit, d'une part Lantier a plusieurs modèles, d'autre part Cézanne continue à remercier Zola pour des volumes ultérieurs, comme on voit dans une lettre encore inédite en volume. Et, après la mort de l'écrivain, à l'occasion d'une cérémonie en son honneur, il pleure toute une journée son ami d'enfance...
Ce volume est préfacé par Henri Mitterand, spécialiste absolu de l'oeuvre de Zola, éditeur de la Pléiade et de Folio classique. Il a également rédigé une véritable biographie croisée des deux correspondants, qui permet au lecteur de se repérer en permanence dans les détails de leurs vies.
-
La fete a coqueville et autres nouvelles
Emile Zola
- Gallimard Jeunesse
- 2 Septembre 2004
- 9782070507849
À Coqueville, un petit village de pêcheurs, les Mahé et les Floche se font la guerre depuis des années. Un jour, lors d'une sortie en mer, les pêcheurs ramènent des tonneaux pleins de délicieuses liqueurs au lieu du poisson habituel. Tout le village décide de passer la nuit à boire et à dormir sur la plage. On fait la paix, les familles se réconcilient. Cela pourrait bien finir par un mariage...
Ces six nouvelles virulentes et drôles mettent en scène des personnages dérisoires ou émouvants aux prises avec une réalité sociale parfois cruelle. Toute la force d'inspiration d'un immense auteur du XIXe siècle.
-
Le deuxième roman de la suite des trois villes (lourdes, rome, paris), parut en 1896.
Après avoir écrit un livre où il résume son expérience très critique de la société, la rome nouvelle, l'abbé pierre froment se rend à rome pour défendre son ouvrage, qui risque d'être condamné. il souhaite rencontrer le pape léon xiii (cet entretien sera le sommet du livre). on assiste aux intrigues, aux rivalités du " monde noir ". " le clergé romain depuis les cardinaux jusqu'aux petits prêtres de campagne sont défiés ", écrit zola.
L'intérêt de rome réside non seulement dans l'itinéraire intellectuel et spirituel du héros, prêtre en proie au doute, mais dans la peinture psychologique et sociale des milieux du vatican, sujet que très peu de romans ont abordé en france.
Le christianisme peut-il se renouveler, proposer un remède aux malheurs de l'humanité ?
-
Lettres à Jeanne Rozerot : (1892-1902)
Emile Zola, Brigitte Emile-zola, Alain Pagès
- Gallimard
- Blanche
- 2 Septembre 2004
- 9782070771844
Zola a quarante-huit ans, en 1888, lorsqu'il rencontre Jeanne Rozerot. Elle a vingt et un ans. De Jeanne il aura bientôt deux enfants, Denise et Jacques. Mais il ne prendra jamais la décision de quitter sa femme, Alexandrine. Il vivra ainsi déchiré entre deux foyers, jusqu'à la fin de son existence. Quand la crise sentimentale finit par s'estomper, le drame de l'affaire Dreyfus introduit un nouveau bouleversement dans l'existence du romancier. La publication de «J'accuse» le conduit, en juillet 1898, à trouver refuge en Angleterre, où il connaît onze mois d'exil. Ses lettres à Jeanne évoquent alors le long combat mené par les dreyfusards pour obtenir la révision du procès d'Alfred Dreyfus. Réunion unique de deux cents lettres de Zola, cette correspondance - dont Jacques Zola, son fils, souhaitait qu'elle attende le XXIe siècle pour paraître - est un des derniers inédits de Zola de cette importance à voir le jour. C'est aussi, pour la première fois, un Zola intime qui se dévoile.
-
A la fin des rougon-macquard, soulagé d'en avoir terminé avec sa " terrible série ", zola cherche du nouveau.
En 1891, de passage à lourdes, il est saisi par le spectacle de cette " cité mystique " née de la vision d'une enfant en plein siècle positiviste. il voit là un " admirable sujet " pour lequel il s'enthousiasme. de retour à lourdes l'année suivante, il s'est documenté longuement, curieux de tout, reçu partout. il en a rapporté un témoignage incomparable sur le pèlerinage, les malades, les foules ferventes, les intérêts affrontés autour de la grotte, qu'il a transposé en un grand roman de la douleur et de l'espérance humaines.
Il a fait aussi de lourdes un symbole éternel, celui de l'humanité souffrante assoiffée de miracle, et le théâtre d'un grand drame idéologique moderne, la lutte de l'esprit de croyance et de l'esprit de raison.
-
Ces 318 lettres, adressées par Émile Zola à son épouse, Alexandrine, constituent le dernier grand inédit de l'écrivain, publié plus d'un siècle après sa disparition. Elles montrent le romancier face à ses contemporains, placé au coeur de la vie littéraire parisienne, et affrontant ce qui a constitué le choix décisif de son existence:son engagement dans l'affaire Dreyfus. Elles retracent en même temps l'histoire intime d'un couple qui a réussi à surmonter la crise dont il a failli être victime. Alexandrine fait plusieurs séjours en Italie, entre 1895 et 1901. Zola doit subir un interminable exil en Angleterre, à la suite de la publication de son «J'accuse». Pour lutter contre l'absence, ils se retrouvent à travers les lettres qu'ils échangent. Dialoguant avec Alexandrine, Zola se livre entièrement. «J'ai la certitude intérieure qu'une fois encore, je vais à mon étoile», lui écrit-il, en lui confiant les raisons qui le poussent à se lancer dans son combat en faveur d'Alfred Dreyfus. Sa correspondance accompagne la longue marche qu'il a entreprise pour le triomphe de la vérité et de la justice.
-
Les Rougon-Macquart Tome 2 : la curée
Emile Zola
- GALLIMARD
- La Bibliotheque Gallimard
- 1 Mars 2000
- 9782070406241
Lecture accompagnée par Catherine Dessi-Woelflinger
-
Un soir de septembre 1894, Marie Bastian ramasse, dans la poubelle d'un bureau, de petits morceaux de papier, déchirés. Déguisée en femme de ménage, cette Marie Bastian est une espionne, le bureau est situé dans l'ambassade d'Allemagne à Paris, et, une fois reconstitué, le «bordereau» accuse un officier français de trahison au bénéfice du voisin d'outre-Rhin. Ainsi commence l'histoire qui fait d'un innocent un coupable - Alfred Dreyfus -, d'un romancier un intellectuel engagé - Émile Zola - et d'un journal - L'Aurore - la tribune d'un texte magistral. Après la contextualisation de «l'affaire» et une analyse littéraire et historique de l'article de Zola, l'accompagnement pédagogique présente le climat social et politique de l'époque ; les prédécesseurs célèbres (Voltaire et Hugo) ; la postérité romanesque de J'accuse ! Pour la première fois, l'Histoire et l'histoire littéraire sont conjuguées pour éclairer cette page fameuse. Anthologie autour de J'accuse ! (texte intégral, XIX? siècle) recommandée à partir de la classe de troisième. Objet d'étude : l'argumentation. Enseignement interdisciplinaire (histoire et français).