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Joseph Bialot
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Dans le quartier du Sentier, il est possible de croiser des stylistes, des prostituées, des commerçants, des familles et parfois des cadavres. Lorsque deux corps sont découverts à quelques jours d'intervalle, le commissaire Faidherbe et l'O.P. Chaligny sont chargés d'enquêter dans cette zone populaire de Paris où la police n'est pas forcément la bienvenue. Assez vite, les soupçons du duo s'orientent sur Josip, un émigré yougoslave qui a mystérieusement disparu, tandis que les attaques se multiplient... Humour noir et grinçant, sens de l'exagération et de la dérision, ton souvent railleur et ironique allié à un profond sens du réalisme, le style particulièrement savoureux de Bialot crée un univers de drôlerie là où règnent pourtant la violence et la cruauté.
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C'est en hiver que les jours rallongent
Joseph Bialot
- La Manufacture De Livres
- Litterature
- 2 Novembre 2023
- 9782385530211
Auschwitz, l'impensable, l'indescriptible. Joseph Bialobroda dit Bialot est un jeune résistant juif de vingt-et-un an quand il est déporté au camp de la mort en août 1944. Il y restera jusqu'en janvier 1945. Dans ce récit qu'il mettra près de cinquante ans à pouvoir écrire, il raconte le quotidien du camp, la violence arbitraire, le travail harassant, les trafics, le désespoir mais aussi la solidarité, les éclairs de lumière d'un amour entraperçu, les moments où l'espoir subsiste, où l'humour s'impose, incongru. Puis vient l'heure de la libération, de longues semaines où il faut, encore et toujours, lutter pour survivre, faire les bons choix, «re-vivre », réapprendre à être un homme et à faire valoir ses droits...
Dans la lignée de Primo Levi ou de Jorge Semprun, Joseph Bialot nous livre une oeuvre magistrale, un témoignage indispensable de ce que la barbarie humaine peut produire de plus sombre mais aussi un cri plein de rage de vivre. -
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un jeune homme agonisant est ramassé par des soldats américains sur une route allemande parsemée de cadavres.
Surnommé Alex, il a tout oublié de l'enfer qu'il a traversé. Jusqu'à son propre nom. La seule identité qui lui reste, c'est un matricule tatoué sur l'avant- bras gauche. Auschwitz.
Soigné par des médecins militaires français, il réapprend à vivre et découvre l'amour avec son infirmière. Lentement, reviennent par bribes les images de son passé : l'arrestation, la détention au camp de Gurs, dans les Pyrénées, et sa déportation.
Au gré de son errance dans un Paris qui, comme lui, veut panser les plaies de la guerre, les éléments épars de son existence reprennent chair. Un nom frappe sa mémoire, celui d'une station de métro, disparue au moment de la mobilisation générale. La retrouver, c'est renouer les fils d'une mémoire occultée, refaire le chemin qui mène jusqu'à soi-même.
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Belleville !Belleville-taudis, Belleville-temps-des-cerises, Belleville-ghetto, Babel-ville.Belleville qui s'écroule, s'émiette, s'accroche. Belleville qui crève sous les assauts des bulldozers. Maisonnettes rasées, jardinets retournés, rues effacées, c'est maintenant Belleville-béton-crasse-et-confort-confondus, qui mène la danse.
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Au XIVe siècle, le roi Philippe le Bel règne sur la France. Il est confronté à un problème majeur : l'immense trou du trésor royal. Pour le combler, il s'empare des biens des Lombards et des Juifs, avant de s'attaquer à ceux de l'ordre du Temple, première puissance du royaume tant sur le plan économique, que politique et militaire. Informés de la menace qui pèse sur eux, les Templiers cachent leur fabuleux trésor. Objet de fantasmes, de spéculations et de convoitises, il demeure alors introuvable. Seul l'achèvement du « Puits de Moïse » fournira la clé du mystère.
Dans cette époque troublée, Ryfka, une jeune juive, et Arnaud, un nautonier, vont se rencontrer et vivre un impossible amour.
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Rescapé des camps de la mort à vingt ans, Lucien Perrain a reconstruit sa vie. Il possède une entreprise florissante et adore son petit-fils qui symbolise, pour lui, sa victoire sur la mort. Jusqu'au jour où le garçon est enlevé. Pas question pour Lucien Perrain de payer la rançon exigée par les ravisseurs. Il s'est juré, en sortant des camps, que plus personne n'aurait de pouvoir sur lui. L'attaque étant la meilleure des défenses, Lucien va montrer les dents. Il prend l'offensive, quitte à entreprendre un voyage au fond de la mémoire qui pourrait bien le mener, de nouveau, en enfer.
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malo rottweiler, dit " le chien ", règne sur la ménagerie, une unité d'enquêtes spéciales de la police judiciaire.
au sein de l'équipe, baptisée ainsi par son ex-patron " loup " fresnel, chacun a sa fonction et son surnom. pour l'heure, la ménagerie est en deuil car loup a été retrouvé assassiné d'une balle dans le dos, non loin du pavillon de banlieue où il avait pris sa retraite. pour le capitaine rottweiler, c'est comme si son père était mort. il a une dette envers son ancien patron et le meilleur moyen de la payer, c'est de retrouver son meurtrier.
une quête qui va l'emmener très loin, dans les profondeurs du passé, à une époque où personne n'était innocent. cette histoire policière menée tambour battant débouche sur un paysage noir et désenchanté, rehaussé par une verve et un humour constants.
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«La route... Je connais, et je sais que les marchandises illicites voyagent autant que les autres. Questions : Pourquoi transporter des veaux quand on peut emmener des hommes ? Je sais... Il y a des bus et des cars pour ça, mais ceux que je convoyais payaient beaucoup plus cher pour voyager sans billet et sans visa. Pourquoi transbahuter des charrues lorsqu'on peut balader des mitrailleuses ? Quelle différence, pour le camion j'entends, entre des sacs de farine et de l'extrait de fleur de pavot ? Et livrer des paquets de haschisch n'est-il pas d'un meilleur rendement que d'amener à destination des bottes de foin ? La clé de la réussite est là. Chercher le meilleur rapport qualité/prix. C'est la règle d'or enseignée dans toutes les bonnes écoles de commerce.»
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Le conseil municipal de la paisible commune de Rocbelle doit examiner une affaire peu habituelle : le testament d'une ancienne concitoyenne, Guillemette Gâtinel, depuis longtemps exilée aux Etats-Unis où elle a fait fortune. Elle se propose de léguer ses biens à son village natal, mais à une condition : que la municipalité s'engage à rouvrir le dossier de la mort d'un des habitants, un certain Sylvain, classé il y a plus de trente ans.Antonin Merlot, journaliste local, est chargé de l'enquête par le maire. Son vieil ami Alvaro Carmora, policier à la retraite, le seconde - de manière moins officielle mais tout aussi efficace. Rapidement, il se révèle que la mort de Sylvain, attribuée à sa conduite en état d'ivresse, est liée à plusieurs personnalités du village.Les morts violentes vont se succéder et l'Histoire refait surface avec elles. La guerre d'Algérie n'est pas loin, la Révolution des oeillets non plus, et les deux enquêteurs se voient confrontés à des problèmes politiques qu'ils espéraient définitivement loin d'eux.Avec ce roman rural à la tonalité parfois picaresque, Joseph Bialot signe une histoire pleine de rebondissements. L'humour et l'imagination de l'auteur ne retirent rien à la gravité des thèmes abordés. Les destins individuels sont liés entre eux par la violence du passé et le rôle que chacun aura joué à des moments clés de la grande Histoire. Sombre sans être pessimiste, L'Héritage de Guillemette Gâtinel poursuit l'exploration du XXe siècle et de la condition humaine entreprise par Bialot depuis ses débuts d'écrivain.
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Les Puces ? Vous connaissez, n'est-ce pas ? Biron, Vernaison, Paul Bert n'ont plus de secrets pour vous ? Tandis que, coincé entre un buffet Henri Il et une ceinture de chasteté du XII? siècle, Nino et ses copains cherchent eux aussi le mouton à cinq pattes, le nerf de la guerre, l'objet rare : l'argent. Mais la mort, elle aussi, rôde dans Saint-Ouen. Du côté de la rue du Chat Crevé.
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Bert Waldeck a passé onze années dans des camps nazis au titre de schutzhäftling, détenu de sécurité enfermé sans jugement. Il a survécu au naufrage des bateaux-cages, bourrés de déportés, coulés par les Anglais, début mai 1945. Il retrouve Berlin, sa ville natale.
Un officier américain le recrute pour l'aider à retrouver un certain Hans Steiner, capitaine ss recherché comme criminel de guerre qui a été son ami d'enfance.
Au cours de cette recherche, Bert va se rendre compte qu'il n'est qu'un instrument manipulé entre les mains des gi's et que le but de son travail n'a rien à voir avec le châtiment des ss.
Et Bert va se révolter.
186 marches vers les nuages est à la fois un roman historique et un roman d'espionnage dans une ville qui fut une grande capitale dont, au début du récit, il ne reste rien. Et la guerre froide pointe son nez à l'horizon.
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Un gangster tente, depuis sa prison, d'échapper au redressement fiscal qui le menace puisqu'il n'a pas déclaré le montant de son dernier hold-up. Un député en appelle à la tendresse comme seul traitement possible de l'encéphalite spongiforme bovine. La grève des transports lance un écrivain, son attachée de presse et une bande de terroristes dans une course folle au foie gras. Deux locataires du bitume parisien résolvent un crime...
Fables saupoudrées d'humour et d'absurde, conte de Noël teinté de merveilleux, promenade sur des sentes inconnues de Paris, ville fétiche de Joseph Bialot, ces nouvelles, noires ou roses, sont un remède à la morosité. Celle que répandent les médias sous prétexte de compassion. Celle aussi que, sous couleur de non conformisme, diffusent les nouveaux bien-pensants.
Elles n'ont qu'un but : dessiner un sourire ou provoquer le rire. -
Les publicitaires sont des gens merveilleux : ils ne font vendre que de bons produits. Est-ce que la mort en fait partie ? Au séminaire de l'agence «Médias's», on ne vend plus... On tue !