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Stéphane Levallois
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" Comme moi, le rhum n'est pas une science exacte et l'univers dans lequel vous vous apprêtez à pénétrer n'est que mon champ des possibles. Une aventure éthylique à la fois structurée et destructu - rante... ou pas... bref, elle est inspirée par l'autre qui vit en moi. Ce gars à la vision augmentée qui pratique la régression comme personne et qui se réveille en moi à chaque fois que je bois une goutte de rhum. Mon double éthylique sous toutes ses formes, j'ai nommé : Supertanker ."
Après la série documentaire La Route de la soif dans laquelle Joeystarr nous racontait l'histoire de la colonisation à travers le rhum, l'artiste présente aujourd'hui ce recueil de cinq contes, inspirés de faits historiques, scientifiques ou folkloriques qui ont ponctué ses aventures. Dans ces univers parallèles, on retrouve le personnage du " Supertanker ", un cousin de Dionysos ou de Bacchus qui a trouvé dans l'éthylisme de Joeystarr une manière de voyager à travers le temps et l'espace.
Une véritable expérience visuelle et sensorielle qui raconte en filigrane l'âme rebelle, romantique, créative, animale et curieuse de l'artiste. -
Publiée en 1915, La Métamorphose est certainement la nouvelle la plus célèbre de Franz Kafka. Gregor Samsa, un représentant de commerce, se réveille un matin transformé en un «monstrueux insecte». À partir de cette situation absurde, Kafka présente une critique sociale, aux multiples lectures possibles, en mêlant thématiques économiques et sociétales et questionnements sur l'individu, le déclassement, la solitude et la mort. Stéphane Levallois choisit de décaler cette métamorphose pour nous tendre un miroir sur nos propres monstruosités.
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«Stéphane Levallois a travaillé deux ans à l'élaboration de ce récit en bande dessinée. Ce space opera, comme se plaît l'auteur à le souligner, illustre le talent de Stéphane dans deux domaines qu'il maîtrise à la perfection:l'univers de la science-fiction et le dessin. En effet, très souvent sollicité par l'industrie cinématographique américaine, Stéphane crée les univers fantastiques de la plupart des grands blockbusters hollywoodiens (Alien, King Kong (Skull Island), Harry Potter et bien d'autres). Cette ambiance sidérale associée à un univers de modernité absolue se retrouve clairement dans le récit qui nous est proposé, dans lequel la Terre, engagée dans un conflit intergalactique, doit son salut au clone de Léonard de Vinci et à la renaissance de son génie. Ensuite, pour construire son récit et composer ses planches, Stéphane s'est servi de l'oeuvre peint et dessiné du maître de la Renaissance dans lequel il a puisé comme dans un répertoire de formes infini. II a ainsi sélectionné un nombre important de dessins ou de tableaux de Léonard pour représenter les personnages, les vaisseaux ou même les architectures de son récit. [...] Le résultat est stupéfiant et à la hauteur du sujet.» Fabrice Douar.
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À quoi ressemblerait Orsay sans ses femmes ? Vénus sortant des eaux, danseuse chez Degas, les vahinés de Gauguin. Egéries d'artistes, modèles. Les femmes inspirent et dictent les esthétiques, depuis l'origine du monde. Elles sont légions au Musée d'Orsay. Les muses d'Orsay ont disparu. Les tableaux d'Ingres, Bouguereau, Gérôme, Lautrec, Picasso ou Puvis de Chavanne, comme écorchés, ont perdu leur dame. Seuls restent des décors. Auraient-elles été enlevées par un malin satyre ? Quel fou, quel pervers et jouisseur dépressif aurait pu jeter un tel charme aux égéries charmantes et charnues ? Virgile Gautrey, gardien du musée depuis 30 ans, se met en quête du coupable. Un voyage à rebrousse-temps. Au pied de la mythique horloge, il cherche des indices. Un endroit mystérieux, magique et habité. Plus rien d'étrange alors à voir surgir un train, dans ce qui fut la gare d'Orsay. Un homme masqué y embarque. Virgile lui emboîte le pas pour un voyage fantastique, à la recherche des muses perdues. Dans sa quête, il passe d'un compartiment à l'autre, à la rencontre de celles et ceux qui ont fait l'histoire de l'Art.
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À Paris, de nos jours. En rentrant de l'école, une jeune fille, victime de racket, se fait voler son téléphone portable et reçoit un coup de poignard à l'abdomen. Courageusement, en silence, elle retourne en bus chez elle avant de s'effondrer dans les bras de son père. S'en suit une longue lutte contre les démons de la mort qui rôdent autour d'elle.
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Récit et dessin de Stéphane Levallois
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Le Cycle d'Oz de L. Frank Baum fait partie du patrimoine littéraire américain. Salué par bon nombre des plus grands écrivains de langue anglaise, de Salman Rushdie à Richard Powers, en passant par Margaret Atwood ou encore William T. Vollmann, les références plus ou moins explicites à ce cycle abondent dans la littérature romanesque anglo-saxonne depuis plus d'un siècle. Cette oeuvre cruciale, à l'instar du Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, n'a jamais bénéficié en France d'une traduction intégrale. Hormis Le Magicien d'Oz, qui ouvre la série, seuls les deuxième et troisième romans du cycle, qui en compte quatorze, ont été publiés en langue française, dans des versions tronquées et adaptées pour la jeunesse (Dorothy s'appelait Lily et vivait non au Kansas, mais en. Arkansas ! Et où Oz était orthographié. Ohz !). En 2013, le cherche midi a décidé de proposer au public français pour la première fois une traduction intégrale du cycle. Les deux premiers volumes ont été publiés et les illustrations ont été confiées à Stéphane Levallois.
Stéphane Levallois a ainsi réalisé plus d'une centaine de dessins pour ce projet et, à l'occasion de la sortie du troisième volume du Cycle d'Oz au cherche midi, nous avons eu l'idée de réunir tous les dessins effectués par Stéphane dans un seul ouvrage : Oz, afin de faire découvrir son travail au public, en grand format.
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Croc Croc à l'école des petits squelettes
Stéphane Levallois
- Sarbacane
- 30 Janvier 2008
- 9782848651958
A l'école des petits squelettes, la vie n'est pas toujours rose pour Croc-Croc...