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Poésie
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C'est dans le courant des réformes sociétales et culturelles qui ont suivi la fin de l'isolationnisme du Japon que le poète Masaoka Shiki a commencé à rénover le haïku, provoquant une scission au sein des haïjins. Les adeptes du renouveau ont cherché différentes voies, parmi lesquelles a émergé le haïku de forme libre, réfractaire au rythme traditionnel de dix-sept mores. Ozaki Hôsai (1885-1926) est considéré comme un génie du genre. Après des études de droit à l'université de Tokyo, il travaille dans une compagnie d'assurances jusqu'à ce que l'ivresse et la poésie prennent une place trop importante dans sa vie. Il devient moine laïc et séjourne dans différents temples avant de se retirer sur l'île de Shôdoshima, dans la mer intérieure de Seto, où il finira ses jours. La présente édition de sept cents haïkus s'efforce de retracer son parcours poétique.
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on ne traduit bien que son proche, paraît-il.
traduisant shakespeare, je pars à la rencontre de quelqu'un qui me ressemble assez pour me rester accessible. à l'évidence, ce que nous avons de voisin c'est notre expérience du monde en tant qu'homme, du vers et de la forme en tant que poète. entretenir ce voisinage n'est pas une communauté certes, mais peut-être du bois pour en faire. b.d.
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Au milieu des années cinquante, nombreux sont les écrivains de la Beat Generation à s'intéresser au bouddhisme et à se tourner vers le haïku, dont la forme épurée fait écho à leur quête de spiritualité. Si Jack Kerouac n'est pas le premier à expérimenter cette tradition poétique, il est selon Allen Ginsberg «le seul maître du haïku». Adaptant ces poèmes japonais de trois vers à la langue et à la culture américaines, il en vient à redéfinir le genre, qui l'accompagnera toute sa vie.
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Pas revoir ; neige rien
Valérie Rouzeau
- La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 10 Février 2022
- 9791037110145
«Dans le déferlement des messages factices, des bruits de glotte, des rengaines rhétoriques, une voix nouvelle ce n'est pas rien. Une voix vraiment nouvelle qui ne ressemble à aucune autre. Une voix qui se reconnaît d'un signe, d'un souffle, et que l'on capte à jamais, à toujours. Un tel prodige a pris depuis quelque temps le nom de Valérie Rouzeau, et c'est un prodige qui dure.» Extrait de la préface d'André Velter.
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«Les mots vont si vite, étirant les phrases comme si elles étaient élastiques, qu'ils s'entrechoquent parfois, prennent des raccourcis sémantiques qui affolent le sens. Ce que l'on perçoit alors et d'abord, c'est la matière même de la langue, c'est, métaphoriquement, un corps titubant comme celui d'un enfant qui apprend à marcher ou d'un adolescent ivre et gai. (...) Les gens les gens sont des anges à l'envers, écrit Valérie Rouzeau. Mais rares sont ceux qui, comme elle, ont été touchés par la grâce.» Thierry Guichard, Le Matricule des anges.
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La divine comédie Tome 1 : l'enfer
Dante Alighieri
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 15 Avril 2021
- 9791037108364
«Offrir un vrai poème dont la marche n'est en rien entravée» : telle est l'ambition de cette nouvelle traduction de L'Enfer. Afin de rendre au plus près le rythme de l'oeuvre de Dante, William Cliff a pris le parti de suivre le «chiffre» du décasyllabe original. Sur le fond, il n'a pas hésité à supprimer des noms et des références qu'il jugeait inutiles ou fastidieux. Loin de trahir le poète florentin, le poète belge l'accompagne. La richesse de sa traduction tient à cela : il se glisse sur ses pas, telle une ombre, dans les cercles infernaux.
Cliff, comme Dante, est un poète en marche.
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La divine comédie Tome 2 : le purgatoire
Dante Alighieri
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 15 Avril 2021
- 9791037107848
La rencontre de William Cliff avec Dante remonte à ses années universitaires : il est encore capable de réciter les premiers vers de L'Enfer en italien, entendus en cours de philologie romane. Difficile, ensuite, de retrouver dans les traductions françaises de l'oeuvre du poète ce qu'il avait encore à l'oreille. S'y essayant lui-même, William Cliff n'est parvenu à satisfaction qu'en adoptant la contrainte du décasyllabe, et il a aujourd'hui le sentiment d'avoir donné une lecture contemporaine de La Divine Comédie : non seulement en vers réguliers, mais avec le souci constant d'une clarté évidente, afin que le lecteur comprenne, sans aucune note, le sens du texte.
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Je connais des îles lointaines
Louis Brauquier
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 3 Mai 2018
- 9782710387930
Nouvelle édition en 2018
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C'est un chemin ample, et parfaitement cadencé, que William Cliff nous propose d'emprunter avec lui dans ce nouveau livre des origines. Avec le sonnet comme exigeante charpente formelle, il transporte page après page la simplicité puissante de son univers au rythme tranquille de sa langue limpide, rocailleuse et charnue. Des destins commence par revenir sur son enfance dans la petite ville wallonne de Gembloux, brossant les portraits intimes, souvent caustiques, de quelques-uns de ses proches. Il y a sa marraine - «une femme despotique qui avait mal au foie et criait son malheur», son parrain - «mon oncle bien-aimé qui a cessé de respirer / et dont le corps est cadenassé dans un coffre bien fermé», et de sa bonne-Maman, lectrice de romans policiers et fumeuse de tabac égyptien. Chacun a nourri à sa façon le destin poétique de l'auteur. Puis, la généalogie familiale laisse place à l'évocation de premiers émois érotiques auprès des garçons du village et du pensionnat, bientôt entremêlées de récits amoureux de l'âge adulte. Portée par un allant méditatif et la grande souplesse du vers, une sagesse désabusée et amusée se glisse dans les interstices de sa poésie narrative, entre un hommage à Baudelaire et un autre à Walt Whitman. La conscience du temps qui file surgit dans la banalité de scènes quotidiennes - un retour de nuit arrosée, une méchante chute sur les pavés - tandis que le poète solitaire voit la vie et la mort se tenir main dans la main, partout, dans la texture étrange des rencontres et des choses. Ainsi «la putrescence des oignons quand vient l'été / est nécessaire pour la floraison des fleurs / lesquelles fécondées donneront la jetée / des semences perdues au fond des profondeurs».
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Fils de samouraï, Basho (1644-1694) a vécu de son art et pour son art, dans un dénuement choisi.
À l'âge de treize ans, il apprend d'un maître du haïku les rudiments du genre, puis fonde à Edo (l'actuelle Tokyo) l'école de Shomon. Le Maître partage alors son existence entre de longues pérégrinations qui inspirent son oeuvre (Ma vie de voyageur / le va-et-vient / d'un paysan labourant la rizière) et d'austères séjours dans des ermitages. Il meurt à Osaka le 12 octobre 1694, après avoir confié à ses disciples, de crainte qu'ils n'enferment le haïku dans des règles trop rigides : "La fleur du haïkaï est dans la nouveauté".
L'intégrale des haïkus (975) de Basho est présentée ici pour la première fois dans une édition bilingue.
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Rien que l'amour ; poésies complètes
Lucien Becker
- La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 14 Mars 2019
- 9782710390251
Lucien Becker est un poète rare et sa voix unique fut saluée par Camus, Paulhan, Bousquet, Cadou, Char. Il a composé, en marge de la vie littéraire et de ses mouvements, une oeuvre brûlante autour du corps de la femme, seul rempart contre le néant.
Résistant pendant la guerre, il ne cessera de résister à la poésie et à ses entours illusoires. À cinquante ans, abandonnant tout, il se retira dans le silence avec la femme de sa vie, et la mort qu'il attendait en toute sérénité ne le surprendra pas. Pour n'avoir jamais été à la mode, Becker ne se démode pas. Il parle de l'amour charnel comme personne.
Voici sa poésie complète et sa correspondance avec les plus grands écrivains français du XXe siècle.
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Pour la première fois, Valérie Rouzeau se frotte au sonnet. Du crépitement de ses vers très libres jaillit une tristesse allègre : Ma quarantaine sans amour sauf Ses poignées qui ne fondent pas ou une drôlerie rêveuse : Pendant qu'elle digitale envoie textos Ses orteils dansent nus vernis vernis nus Sous son trône d'un moment siège de tram Elle pianote joliment ses jtm. Elle se tient au coeur du monde, en même temps qu'à sa marge. Sa vie chahute entre les lignes. Elle dit le plafond qui grince, le jeune homme pâle dans le métro, la visite chez le gynéco, les nuits blanches et les nuits noires. Elle s'empare du quotidien et fait violon de tout bois.
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«Nous sommes d'un pays, d'une terre. Nous avons à coeur de dire tous les pays et toutes les terres à partir des nôtres. Alors nous veillons sur nos vocables, nous ne les abandonnons pas sur les palissades, nous ne les jetons pas aux oiseaux de proie, nous ne les dissipons pas dans les salons ou les lupanars. Nous faisons très attention de les bien faire briller de rosée dans la forêt de Brocéliande. Les mots dont nous nous servons le plus volontiers ont mille ans et n'ont rien perdu de leur force, de leur puissance, de leur ferveur. Vous les reconnaîtrez tout au long de ces pages, ces mots qui ont pour eux l'immortalité de notre âme. Oui, vous saurez les reconnaître.» prg> Cette édition revue et enrichie accueille notamment Chateaubriand, qui cachait ses vers même à ses intimes et ne les publia qu'à la fin de sa vie.
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« À l'automne 2017, j'ai eu le désir de quelque chose de nouveau pour moi : réunir des textes variés - notes, fragments, lettres et courriels, traductions, commentaires, poèmes encore (et toujours !) ; constituer un recueil de «miscellanées».
J'ai pensé à Pierre Reverdy, à Antoine Emaz. Je souhaitais quelque chose d'hybride sans trop savoir comment rassembler un tant soit peu de cette matière (ce «métier», eût dit Cesare Pavese) oui cette matière de vivre accumulée au fil du temps, et ce fil, par quel bout le saisir...Le mur au-dessus de ma tête était couvert de post-it saturés de «deadlines» (de ces mots qui ne font pas grand bien), noircis de listes de choses à faire «asap», etc. etc. : de ces «dates-limites» dont la seule aurait dû, idéalement, être celle du jour de ma mort, donc ailleurs que sur un post-it, nulle-part en somme. Bref, de ces urgences de ceci ou cela, tous ces diktats issus des technologies, lesquels vous somment d'être en connexion permanente, toujours «réactive» quand vous n'aspirez qu'à respirer normalement. (Soupir...) Toutes ces échéances régulièrement vouées à mes amnésies parfois salutaires malgré les soucis occasionnés, retards et rendez-vous manqués. Qu'à cela ne tienne, je ferais un atout d'un handicap, j'effeuillerais l'éphéméride, consulterais mes agendas et convoquerais mes souvenirs. Les dates défileront dans le désordre de ma mémoire tantôt atrophiée, tantôt hypertrophiée, avec moult pieds-de-nez à Kronos, des coq-à-l'âne, des digressions, du saute-mouton et des téléphones qui sonnent au moment où la baignoire n'attend plus que vous pour déborder...
Voici quelques bornes, quelques cailloux de ce chemin qui est le mien. On me reprochera peut-être de ne quasiment rien dire de l'actualité : à quoi bon. Naguère le merveilleux Stephan Eicher chantait «Déjeuner en paix» : «les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent...» Tout le monde devrait pouvoir déjeuner en paix, déjeuner sur l'herbe. Vivre enfin. Merci à toutes celles, tous ceux qui m'ont prêté leurs mots, «mes mots (mémo ! J'ai toujours sur moi de quoi prendre des notes), mes mots des autres».».
Extrait de la préface
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Face au monde qui déraille, Valérie Rouzeau fait front : elle érige ardemment un mur de poèmes, seule manière de poursuivre "le dur métier de vivre" . "Tu dois te remettre à l'heure heureuse" , écrit-elle dans Sens averse. Tâche difficile, car tout l'agresse : les acronymes, l'argent des footballeurs, la mort des abeilles ou encore les "happy technologies" . Au fil de ce nouveau recueil, elle glane dans sa mémoire de quoi tenir bon.
Pied à pied, mot à mot, elle oppose sa force fragile à l'âpreté de la vie. "Se laisser porter au fil de l'air de la chanson" , "monter au grenier pour écouter la pluie" , mais aussi se régaler d'un coq au vin, d'un oeuf meurette : autant de consolations qu'elle glisse en douceur entre "les jours où rien ne va" .
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Poètes de la bonne chère
Kilien Stengel
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 5 Octobre 2017
- 9782710385547
Si de nombreux poètes ont célébré les plaisirs de la table, il n'existait pas encore d'anthologie de la poésie gastrono- mique. De Gace de La Bigne à Boris Vian en passant par Théodore de Banville, Charles Monselet ou encore Ray- mond Radiguet, ce recueil réunit près de quatre-vingts auteurs qui ont su magnifier la bonne chère en mettant la littérature à son service. Avec esprit et gaieté, ils célèbrent la bisque et la bouillabaisse, le gigot et l'asperge, le pont- l'évêque ou encore le brie de Meaux. Un ouvrage dédié à la fois aux gourmets et aux lettrés.
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« Je récupère n'importe quelle phrase pour débuter un poème un bout de planche une poignée de clous n'importe quel objet usé car je me dis qu'il y a étonnement à ne pas voir en chaque chose un monde infiniment ouvert ou perdu Je n'ai pas à chercher bien loin Le réel est ce que je vois comme si voir était le fait de réunir le présent le passé et le futur sans qu'aucune de ces dimensions ne domine Ainsi je peux tenir le présent d'une fleur le passé et le futur d'une fleur J'appréhende ce que peut être cette planche ou une phrase dont les mots oubliés seraient des clous ou alors pourquoi ma phrase ne serait-elle pas une brouette brinquebalante trimballant planches, clous, et ce peu d'inconnu qui fait que je me promène au milieu d'une réalité qui n'est pas encore entièrement agencée ? »
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"Ici s'exprime le génie de l'inventaire nostalgique des choses perdues, le surgissement des souvenirs enfuis, enfouis dans la mémoire profonde de l'être. En notre époque où le cynisme financier programme l'obsolescence de tout, la poésie de Bachelin est salutaire : "Quelle fête de la désuétude, quel immense arrêt du temps au milieu de son naufrage illuminé". Dans Soir de la mémoire, le poète remplit la penderie et l'armoire, l'antichambre et le cagibi bien davantage qu'il ne les vide en son exploration méticuleuse.
En effet, chaque tiroir reçoit le don de sa fouille tels les trésors d'une chasse sans fin, chaque moindre chose capte et captive son attention". Valérie Rouzeau.
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«Le premier recueil de Hannah Sullivan déroute autant qu'il séduit.Par le brio de rythmes infatigables, le tintement à la rime d'appariements cocasses, la force narrative de ce qu'il faut bien appeler un récit; par l'émouvante beauté dont elle pare les gestes d'un quotidien banal, universel, en quête paisible de sens et d'unité. Droite sans raideur, assurée sans ostentation, cette poésie avance sur le fil tendu par Sullivan entre le pur plaisir de l'oreille (rimes virtuoses, halètements splendides) et la frustration que fait naître la dispersion de toute vie, avec ses tragiques aléas et ses fantomatiques familiers.Ainsi funambule Sullivan, lucide mais stoïque, entre jouissance etdésir.»Patrick Hersant (extrait de la préface)
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Le promenoir magique et autres poèmes ; 1953-2003
Jean-Claude Pirotte
- Table Ronde
- 9 Avril 2009
- 9782710330608
On sait que Jean-Claude Pirotte est un écrivain à la prose délicate, subtile, magique..., un « peintre du dimanche » comme il se définit lui-même. On sait moins qu'il commet parfois des vers et qu'ils sont une part majeure de son oeuvre. Le Promenoir magique ne reprend pas toute la poésie de Pirotte et de son hétéronyme Ange Vincent, mais les poèmes les plus impeccables, inédits pour la plupart, qu'il a écrits entre 1953 et 2003.
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«Quitter Vierzon.
Dans un demi-sommeil, lors d'un arrêt anormalement long en gare de Vierzon, le voyageur à bord du train désert se demanda soudain combien de filles, en cet instant précis, un 10 février à 16h31, faisaient l'amour dans la petite ville un peu triste. Une, cinq, dix, aucune? Le train repartit, il n'y eut pas de réponse et le voyageur éprouva une très brève mais intense tristesse comme s'il avait laissé échapper la chance unique de résoudre le mystère de toute chose.
Puis il se rendormit et ce fut tout.»
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Tous les grands ports ont des jardins zoologiques
Marcel Thiry
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 10 Mars 2011
- 9782710367291
"Comment, vous ne connaissez pas ? Ce n'est pas possible ! Un des plus remarquables poètes d'aujourd'hui ! » s'était exclamé Paul Éluard à propos de Marcel Thiry (1897-1977). Cette anthologie réunit une centaine de poèmes, choisis parmi les dix-huit recueils qui composent une oeuvre construite orgueilleusement à l'écart des grands courants poétiques de son temps. Ils mettent en lumière l'expérience du jeune soldat faisant le tour du monde malgré lui, le goût du voyage et le plaisir toujours intact de se perdre dans des villes étrangères, la conjugaison souvent pleine d'humour entre l'homme d'affaires, l'entrepreneur et le poète, la célébration de l'amour de manière parfois très érotique, le tout servi par une étonnante virtuosité prosodique qui réinvente le classicisme.
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Cartes postales
Henry jean-marie Levet
- Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 14 Février 2019
- 9782710389811
Henry Jean-Marie Levet était un jeune dandy qui, sous des allures d'esthète britannique, exerçait la fonction de diplomate. À sa mort, il avait seulement publié deux plaquettes de poèmes confidentielles avec des épigraphes de Laforgue et de Rimbaud. Il y eut aussi un Levet chansonnier et vaudevilliste qui collabora au Courrier français, l'un des journaux les plus importants de l'époque. Mais ce qui fera la gloire posthume de Levet, c'est la douzaine de poèmes constituant les Cartes postales qui ébahirent Larbaud - il le comparait à un Whitman français -, Fargue, Sylvia Beach, plus tard Morand (qui les connaissait par coeur) et Cocteau. Véritable légende, Levet est une référence pour plusieurs générations de poètes et d'écrivains.
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Courts et ciselés comme des haïkus, ces poèmes traduits du persan par Jean-Claude Carrière et Nahal Tajadod évoquent à la fois des perceptions et des émotions. Prolongeant le sillon subtil tracé dans son premier recueil, Avec le vent (POL, 2002), Abbas Kiarostami donne à voir et à ressentir, à travers Un loup aux aguets, l'enfance et la nature, l'amitié et la solitude, ce qui passe et ce qui demeure.