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L'Observatoire
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Depuis 2001, A.L. Snijders romance sa vie par épisodes, en décrivant son quotidien en à peine une page. S'amusant à passer de l'anecdotique à l'universel, l'auteur, au travers de souvenirs, d'observations, de pensées intimes, de lectures, des chahuts et merveilles de la vie contemporaine, nous emmène à travers les Pays-Bas, leurs forêts, leurs Apple Stores, nous décrivant ces couples qui bataillent ou ces petites créatures sauvages qui, au détour d'un chemin, vous lancent une oeillade curieuse. N'écrire pour personne est à la fois une autobiographie de l'infime, attachante et envoûtante, et le témoignage d'un nouveau genre littéraire accessible à tous, aux confluences de la chronique journalistique, de la fable, du journal intime, du blog, de la poésie et de la microfiction.
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Trente ans que le «?roi Michel?» a raccroché les crampons après avoir marqué l'histoire de la Juventus de Turin, comme celle de l'AS Saint-Étienne, de l'AS Nancy Lorraine et bien sûr de l'équipe de France. Ce récit est celui de l'«?après?»?; de la seconde vie de l'un des plus grands joueurs de football de l'histoire.
Dans ce livre-vérité, il évoque les obstacles qu'il a rencontrés au sein des plus hautes instances du football et revient sur l'injustice de son exclusion de la FIFA. Une épreuve, qui lui a donné l'énergie tenace de défendre un football où l'amour du jeu l'emporte sur les enjeux.
Car le triple Ballon d'Or n'a cessé de porter un regard amoureux mais exigeant sur ce foot qui se transforme aujourd'hui dans son esprit comme dans sa pratique. Il nous alerte également sur les dangers et dérives qui le ?menacent?: transferts vertigineux, multiplication des compétitions, excès de l'arbitrage vidéo.
Entre souvenirs et anecdotes, l'emblématique meneur de jeu, devenu ambassadeur mondial de ce sport universel, délivre, en toute liberté, et à plusieurs générations de fans qu'il a fait rêver, son message pour un football à hauteur d'homme.
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Espace(s) Tome 7 ; limites et frontières
Collectif
- Observatoire De L'Espace
- Espace(s)
- 14 Mars 2011
- 9782854400205
Une trentaine d'auteurs contemporains ont été invités à réfléchir autour de la notion de " limites et frontières ", considérée dans les interrogations qu'elle suscite dans le contexte de l'univers spatial. Ces textes explorent tour à tour ces notions dans les domaines qui résultent de l'aventure spatiale ou de son imaginaire. La vitesse, les distances, le corps illimité en apesanteur, la disparition des frontières terrestres à l'échelle spatiale sont autant de thèmes qui interrogent les limites de l'humain dans l'espace. Parmi les auteurs qui ont apporté leur contribution à ce numéro, on note : Gérard Azoulay, Véronique Ovaldé, Jean-Claude Pinson, Christophe Fourvel, Emmanuel Darley, Claude Chambard, Nicole Caligaris, Martin Winckler...
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Par amour des mots, on sème tant, que la récolte livre parfois quelques pensées fugaces.
C'est donc le fruit de cette cueillette que je vous propose ici, en ouvrant le bal par l'exercice de la dédicace. Mais comme il me fallait choisir celui ou celle que je souhaitais honorer de cette tradition littéraire, j'ai choisi de ne pas choisir...
C'est ainsi que je dédie ce livre «?au Goncourt qui ne l'aura pas, et réciproquement?», mais aussi «?à Einstein, qui m'a appris à relativiser?», «?au pain perdu et au plaisir retrouvé?», ou encore à ces autres, couchés sur papier au «?hasard du je et de l'amour?».
En fait, cet ouvrage est dédié à vous. Emois...
Après ces hommages aux intérêts divers, je me suis laissé aller à quelques pensées vagabondes. C'est donc la tête dans les étoiles, que mes idées passaient de lune à l'autre. De ces philosophes qui en font parfois tout une Montaigne, aux femmes à ventre dont je loue le courage en passant par l'histoire d'avant et Ève, ou de Molière, magnifique comédien, qui pourtant n'eut jamais de Molière.
Ivre de mots, je vous invite à partager ces quelques vers.
Qui mime me suive...
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Espace(s) n.5 : l'attraction poétique
Gérard Azoulay
- Observatoire De L'Espace
- Espace(s)
- 14 Mars 2009
- 9782854400090
Un nouveau panorama des formes d'expressions littéraires et artistiques, inspirées par l'espace et les activités spatiales sur le thème de l'attraction poétique. Un CD audio accompagne cet ouvrage.
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Espace(s) Tome 12 ; robots, cyborgs et autres compagnons
Collectif
- Observatoire De L'Espace
- 10 Mars 2016
- 9782854400311
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A l'abri des hommes et des choses
Stéphanie Boulay
- L'OBSERVATOIRE
- Fiction
- 4 Janvier 2023
- 9791032927229
Cet été-là, rien ne sera pareil, elle le sent. D'abord, c'est Titi, sa mère et soeur deux en un, qui la laisse tomber pour aller conter fleurette au conducteur de ferry. Et Élène, qui tient si bien les services sociaux à distance, vient l'embêter avec des histoires de puberté - même que c'est pour ça que son corps change. Elle, le changement, ça ne lui dit rien?; elle est déjà suffisamment différente comme ça, avec ses doigts croches et ses cheveux de lainages. Et puis il y a cet étranger qui se baigne dans sa rivière, auprès de qui elle se sent bizarre et plus grande tout à coup. Cet été-là, c'est sûr, rien ne sera pareil. Stéphanie Boulay dissèque les tourments d'une adolescente sublimement discordante. Une voix déroutante, unique, d'une grande force poétique.
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À la suite d'un accident, un homme se retrouve piégé dans un village enseveli sous la neige et coupé du monde par une panne d'électricité. Il est confié à Matthias, un vieillard qui accepte de le soigner en échange de bois, de vivres et, surtout, d'une place dans le convoi qui partira pour la ville au printemps, seule échappatoire.
Dans la véranda d'une maison où se croisent les courants d'air et de rares visiteurs, les deux hommes se retrouvent prisonniers de l'hiver et de leur rude face-à-face.
Cernés par une nature hostile et sublime, soumis aux rumeurs et aux passions qui secouent le village, ils tissent des liens complexes, oscillant entre méfiance, nécessité et entraide.
Alors que les centimètres de neige s'accumulent, tiendront-ils le coup face aux menaces extérieures et aux écueils intimes??
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« Ce livre est l'histoire de mes mensonges.
Sans doute est-ce le plus risqué que j'écrirai jamais.
Il m'est vital.
Jusqu'où suis-je allé dans l'aveu ?
Je n'ai pris aucun ménagement.
Un jour, il faut bien déchirer le voile, rompre avec le comédien et coïncider avec soi. »
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Espace(s) n 14 l'espace, lieu d'utopies
Collectif
- Observatoire De L'Espace
- 20 Mars 2017
- 9782854400335
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11 000 détenus entassés dans des cellules de 9 mètres carrés pour les plus vastes, la promiscuité quotidienne dans un flux continuel d'arrivants et de sortants : si Hafid O. a vécu l'enfer des prisons françaises, il a avant tout découvert leur part la plus sombre, l'effrayante radicalisation en marche en leur sein.
Incarcéré pendant plusieurs mois, Hafid O. fut le témoin de la mise en place d'un réseau de propagande djihadiste au sein même d'un système pénitentiaire gangréné.
Il décrit les méthodes d'embrigadement étudiées des soldats de Daesh de les prisons françaises : c'est un islamisme qui se chuchote derrières les barreaux, se prêche dans la cour des arrivants et se distribue, comme tout, grâce aux surveillants.
Ceux qui résistent sont victimes de harcèlement, de pressions à l'intérieur de la prison et de violences psychologiques, jusqu'à l'épuisement puis l'enrôlement.
Ce récit inédit aide à forger le constat terrifiant que la prison ne protège pas les jeunes et prisonniers sans repères. Au contraire, ils en sortiront plus fragilisés.
Ce témoignage de Hafid O. est co-écrit avec Djénane Kareh Tager, journaliste et auteure de plusieurs ouvrages, dont Sous mon niqab, avec Zeina, ou de 40 Coups de fouets pour un pantalon, avec Lubna Ahmad-al-Hussein (Plon, 2010, 2009).
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Edmond Rostand, l'homme qui voulait bien faire
François Taillandier
- L'OBSERVATOIRE
- 24 Janvier 2018
- 9791032900567
À la veille de la Grande Guerre, Edmond Rostand est une superstar. Il a connu une ascension fulgurante, à moins de 30 ans, après le triomphe inouï de son Cyrano de Bergerac. Propulsé au coeur des mondanités du Paris de la Belle Époque, élevé au rang de plume nationale, représenté dans le monde entier, il jouit d'un prestige sans égal.
Pourtant, il semble toujours avoir voulu fuir secrètement son rôle public, dans sa retraite basque au plus loin de Paris, dans un amour tardif et passionné, et aussi dans une continuelle dépression. Il prédira sa mort, conscient peut-être que la guerre met fin à une époque et qu'il sombre avec elle. La jeune génération littéraire l'oubliera bien vite.
Ce sont les failles de ce poète doutant perpétuellement de lui-même, qui connut trop tôt la gloire et s'y brûla les ailes, qu'évoque François Taillandier, nous invitant à partager une fascination et une complicité qu'il éprouve depuis longtemps.
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Dans l'obscurité des clubs de pole dance, Virginie s'exhibe pour s'affranchir des hommes, retrouver une féminité trop longtemps malmenée. Mais sous sa peau désormais épanouie, se cache une bizarrerie, une excroissance qu'elle a appris à aimer : un « foetus in foetu », son jumeau avalé dans le ventre de sa mère.
Rattrapée par les hommes de son passé, tourmentée par ceux de son présent, c'est avec son jumeau qu'elle se lance dans la quête de ses origines. Un roman charnel et puissant qui bouleverse nos repères.
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Raphaëlle est sans nouvelles de sa mère depuis lundi. Deux jours, ce pourrait n'être rien, et pourtant, cette absence est anormale, ce silence inquiétant.
Les heures passent, le temps s'étire, l'angoisse monte. Jour après jour, les inconnues se multiplient pour révéler la part cachée d'une vie que Raphaëlle croyait transparente et le portrait d'une étrangère se dessine derrière le discret veuvage bourgeois.
Soudain seule au milieu d'une vie comblée, Raphaëlle recompose le récit de sa relation avec sa mère, d'occasions ratées en gestes oubliés, de ressemblances voulues en reconnaissances espérées, de malentendus en aveuglements. À mesure que s'égrène le compte à rebours de la détresse, s'impose à elle la réalité d'une disparition, dont le point d'orgue se jouera quelque part au fond de la province.
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PARIS, 1920. Simone Rachel Kahn n'est encore qu'une jeune femme de 23 ans, issue de la bonne société, mais curieuse de tellement plus.
Esprit libre, touche à tout, férue de littérature, de poésie et de philosophie, elle vagabonde dans le Paris d'après-guerre, à la recherche de quelque chose ou quelqu'un qui, enfin, pourrait la faire vibrer, l'émouvoir, l'exalter. Entre la librairie d'Adrienne Monnier et le Lutetia ; les cabinets culturels et la Sorbonne, elle croise le chemin des nouveaux Dadas lors de leurs fameuses « séances » qui, aussi déroutantes et insensées soient-elles, intriguent Simone...
C'est à l'ombre de ces séances, et des arbres du jardin du Luxembourg, qu'elle rencontre celui qui fera d'elle Simone Breton.
L'auteur des Champs magnétiques n'est alors qu'un jeune poète, déjà exalté, mais encore à la recherche de repères, tiraillé entre le surréalisme et le dadaïsme. Elle est promise à Voldemar - en expédition aux Amériques -, il est sans-le-sou, ayant tout juste déserté les bancs de l'école de médecine. Et pourtant...
Dans un Paris bouillonnant, voguant entre les ateliers de Littérature et ceux des surréalistes - d'Éluard à Morise, Crevel, Péret ou Aragon -, les deux amants apprendront à se reconnaître, se tester, s'apprivoiser.
Elle sera sa muse. Il sera son échappatoire. Et ils devront se battre, contre leurs passions, leurs démons, ses parents, pour pouvoir s'aimer, enfin.
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Buenos Aires, juillet 1952. Ricardo Klement accueille sa femme et ses trois enfants, tout juste débarqués d'Europe. De loin, la scène de retrouvailles est touchante. Mais elle se déroule en Argentine, sept ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, et Ricardo Klement n'est qu'un nom d'emprunt... Derrière ce patronyme se cache Adolf Eichmann, logisticien de la Solution finale qui a trouvé refuge à Buenos Aires deux ans auparavant et adopté l'identité d'un « simple » éleveur de lapins et un membre discret de la communauté. Au coeur de cette capitale argentine où se croisent en silence anciens SS et Juifs ayant fui l'Allemagne nazie pour échapper à l'horreur, il mène une existence paisible... Pourtant, personne n'ignore son identité, son passé, ses idées et la violence qu'il porte en lui. Comment est-ce possible ? Ariel Magnus nous transporte dans cette réalité argentine cauchemardesque qu'il connaît si bien et livre un roman aussi fascinant que dérangeant. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Margot Nguyen Béraud.
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Phénomène universel et pourtant peu traité par les grands écrivains et philosophes, la fatigue est le démon mesquin de la quotidienneté. Comment vivre avec elle, qui rend parfois si difficile la vie ?
Est-il possible de pratiquer les vertus d'Aristote (le courage, la tempérance, l'altruisme) quand nous sommes épuisés ? La fatigue n'élargit-elle pas l'écart qui toujours existe entre ce que nous sommes et ce que nous devrions, ou voudrions être, nous qui ne sommes ni des héros ni des saints ?
Pour Éric Fiat, ce n'est pas en luttant contre elle, mais en composant avec elle qu'il est possible de nous en faire une amie. Car s'il existe de mauvaises fatigues (dont le burn out est la plus méchante des formes), ne désespérons pas d'en vivre aussi de bonnes. Le philosophe montre alors qu'il n'est pas impossible à un homme fatigué un mardi après-midi pluvieux de novembre d'aimer encore la vie. Et entonne une ode à la fatigue pleine de musique et d'humour : distinguée de la paresse (qui est une sorte de fatigue par anticipation ou une anticipation de la fatigue), la fatigue a une puissance de décantation qui peut révéler la beauté des visages que le temps a altérés...
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Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l'Allemagne nazie. L'ambitieuse s'est hissée jusqu'aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu'elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s'enfonce dans l'abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d'hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s'accrochant à ce qu'il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l'enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d'une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d'un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d'un homme et le silence d'une femme : sa fille.
Elle aurait pu le sauver.
Elle s'appelle Magda Goebbels.
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Ils sont six cents, sans abri, sans pays et sans destin. Parias magnifiques, ils sont « les dévastés ».
Leur espoir est porté par un homme, Nacho Morales. Polyglotte estropié, prophète athée, ce joueur d'échecs cultivé, qui conte des histoires pour faire comprendre le monde à son peuple, veut le mener jusqu'à la terre promise. Envers et contre tout, il a décidé de les établir dans la célèbre Tour des Torres, un gratte-ciel abandonné de soixante étages dans la mégalopole de Favelada.
Ainsi commence l'aventure épique et spectaculaire des dévastés, qui leur demandera de faire face à un déluge biblique, des policiers corrompus, une armée de libellules ou des gangsters illuminés, dans une lutte toujours héroïque et souvent comique pour la survie et la dignité.
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Paris, 1929. Lee Miller, une jeune américaine, débarque à Paris.
Mannequin, belle comme le jour, elle rêve pourtant de passer derrière l'objectif, animée d'une seule passion, d'une unique obsession?: la photographie.
Presque par hasard, Lee attire l'attention de May Ray, illustre photographe gravitant dans le Montparnasse surréaliste de Dalí et sa bande d'extravagants artistes. Mais pour Man Ray, Lee demeure la muse par excellence. Entêtée, la jeune femme réussit le convaincre de lui donner sa chance. Elle deviendra l'assistante, l'élève, puis l'amante du grand photographe. Dans l'intimité de la chambre noire, leur art et, très vite, leurs corps se lient et s'unissent. Mais alors que Lee se révèle une artiste hors pair, Man, jaloux maladif et génie égocentrique, ne peut bientôt plus supporter l'ascension de celle à qui il a tout appris.
Des cabarets du Paris bohème aux champs de bataille d'une Europe déchirée par la Seconde Guerre mondiale, de la découverte de techniques de photographie révolutionnaires à l'immortalisation de la libération des camps de concentration, Lee Miller s'impose comme une artiste absolue, une femme hors du commun.
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La bienveillance est une arme absolue
Didier Van Cauwelaert
- L'OBSERVATOIRE
- 6 Novembre 2019
- 9791032902400
« La bienveillance est le contraire de la mièvrerie : c'est une arme de choc, une arme de joie, une arme absolue. À une époque où tout se radicalise - la ruse, la haine, l'ego, le politiquement correct et même les discours humanitaires -, la bienveillance est la seule réponse à la crise morale que traversent nos sociétés. Une réponse qui, à défaut de changer le monde du jour au lendemain, lui redonne des couleurs et compense les déceptions qu'il nous inflige, tout en renforçant ce système immunitaire assez paradoxal qui s'appelle l'empathie. D'où l'urgence de radicaliser la bienveillance. De la pratiquer sans peur, sans honte, sans modération et sans nuances.
C'est ce que je fais depuis l'enfance, pour le meilleur et pour le pire, comme toutes les personnalités qui ont marqué ma vie. Ceux qui, sans en avoir toujours conscience, détiennent le véritable pouvoir sur Terre sont les guerriers de la bienveillance. »
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En quarante ans, Claudine Fischer a sauvé de l'échec scolaire des centaines d'enfants en grande difficulté. Son secret ? L'écoute, la confiance, le travail. Témoignage d'une professeure pas comme les autres !
Tous ceux que le système de l'enseignement public rejette, Claudine Fischer les repêche. Qu'ils aient calé en mathématiques, en orthographe, en allemand ou en culture générale, elle fournit à ses élèves - enfants déscolarisés, adolescents qui ont décroché, adultes qui affrontent des concours - les bases nécessaires pour repartir du bon pied. Son taux de réussite frôle les 100 %.
Têtue, acharnée, désintéressée, elle ne vise ni la célébrité ni la reconnaissance : seul le bien-être de ses élèves lui importe. À la fois répétitrice, enseignante, un peu psy, elle recueille les égarés, les accompagne, leur redonne confiance. Elle ne compte pas ses heures, elle comprend. Et elle ne lâche jamais.
Voici son histoire, voici son regard assez critique sur les réformes de l'Éducation nationale, voici la parole de gosses qui sont passés entre ses mains, et qui, désormais, lui confient leurs enfants.Voici le témoignage d'une femme admirable !
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