J'accuse : la vérité en marche (présentation Henri Guillemin ; postface Jean-Denis Bredin)

À propos

Une nouvelle collection d'essais, au format compact et au prix très accessible, pour comprendre les grands enjeux de notre Histoire contemporaine.
Archidoc, la nouvelle collection de poche Histoire d'Archipoche Janvier 1898. Zola est scandalise par la tournure que prend l'affaire Dreyfus. Face au secret militaire et a la raison d'État qui empêchent tout débat public, il rédige une lettre ouverte au président de la République. Il y met en cause le grand état- major, accuse de mensonges, de parjure et de crime. Publie le 13 janvier a la une de L'Aurore, le journal de Clemenceau, sous le titre J'accuse... ! , ce réquisitoire fait l'effet d'une bombe. Comme il l'avait prévu, Zola sera inculpe et traduit en cour d'assises. Mais, cette fois, aucun huis clos possible : ce proce s-la sera public. Zola sait déjà qu'il sera condamne . Du moins aura-t-il arrache le cas Dreyfus a la nuit dont s'entoure le tribunal militaire. Trois ans plus tard, sous le titre La Vérité en marche, Zola publie l'ensemble des articles qu'il écrivit sur l'affaire Dreyfus, rassemblés et présentés dans ce livre par Henri Guillemin, historien et biographe de Zola, et postfacés par Jean-Denis Bredin, l'un des meilleurs connaisseurs de l'Affaire .


Rayons : Sciences humaines & sociales > Histoire > Epoque contemporaine (depuis 1799) > XIXe siècle


  • Auteur(s)

    Emile Zola

  • Éditeur

    Archipoche

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    13/11/2019

  • Collection

    Archidoc

  • EAN

    9782377353637

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    239 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.2 cm

  • Poids

    185 g

  • Diffuseur

    Interforum

  • Support principal

    Poche

Emile Zola

Fils d'un ingénieur italien naturalisé, Emile Zola naît à Paris d'une mère originaire de la Beauce. La famille s'installe à Aix-en-Provence et connaît, à la mort du père, de graves difficultés financières. En 1862, Emile Zola échoue au bacchalauréat et entre chez Hachette comme commis. Vite remarqué, il écrit son premier ouvrage et collabore aux rubriques littéraires de plusieurs journaux. Dès 1866, il a pour amis Manet, Picasso et fait la connaissance des Goncourt. Il conçoit le projet des Rougon-Macquart qu'il termine en 1893. Entretemps, il s'est lié avec Flaubert et Daudet. Il a rencontré Céard, Huysmans, Alexis, Hennique et Maupassant qui deviendront les fidèles des soirées de Médan : c'est en 1878 qu'il les réunit dans sa petite maison de campagne, près de Poissy. Le volume collectif de ces Soirées paraîtra deux ans plus tard.
La publication de La Terre soulève de vives critiques :"le Manifeste des Cinq" se révolte contre l'esthétique naturaliste.
En 1898, Zola s'engage dans l'Affaire Dreyfus et publie dans l'Aurore sa fameuse Lettre au Président de la République, donnant ainsi une nouvelle dimension au processus de la révision. Un procès en diffamation le condamne à un an d'emprisonnement et il part en exil en Angleterre. De retour, il publie dans "La Vérité en marche" ses articles sur l'affaire. Le 29 septembre 1902, il meurt mystérieusement, chez lui. Et Dreyfus est réhabilité en 1906.
Ses cendres sont transférées au Panthéon le 4 juin 1908.
Zola connut auprès du grand public un immense succès dès L'Assommoir. A partir de 1880, son oeuvre est diffusée en Europe et on trouve des traductions en danois, grec, italien, suédois, etc. Même si les protestations s'élèvent contre le matérialisme de la nouvelle école, celle-ci suscite partout l'intérêt. Le naturalisme introduit surtout dans le roman des sujets nouveaux comme l'influence de l'environnement ou encore l'injustice sociale. Les meilleures pages de Zola restent pourtant celles où le théoricien cède la place à l'écrivain, comme il le souhaitait lui-même: "Le romancier intervient d'une façon directe pour placer son personnage dans des conditions dont il reste le maître".

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